lundi 12 novembre 2012

Trip #16 Malaisie, Sarawak & ses parcs (2/5)


Ce qui nous avait séduit dans ce voyage était la possibilité de faire des treks et de partir à l'aventure, à la rencontre de la nature. De nombreux parcs sont situés dans le Sarawak, la forêt tropicale recouvrant une grande partie de Bornéo. Nous sommes allés au Bako National Park dans un premier temps avant de nous rendre au Kubah National Park. La vie sauvage nous attendait de pied ferme.



Pour nous rendre au Bako National Park, nous avons pris un bus en direction du village de Bako (aka Kampung Bako dans le texte), avant de monter dans une barque pour le parc national. Le Bako est le plus petit parc de Sarawak mais c'est l'un des plus connus pour la multitude d'espèces qu'il abrite. 


Ces rondins de bois assemblés au dessus de l'eau sont des pièges utilisés par les pêcheurs-équilibristes. Les filets sont posés entre les installations et jouent avec les marées pour piéger les poissons.


Un rocher célèbre en arrivant sur la jetée du parc, puisque le temps lui a donné une tête d'Alien (du film de James Cameron). Je suis curieux de savoir comment les gens identifiait cette roche avant 1979 !


Il me semble qu'il la comparait à une tête de vache. Avec le recul, je verrai plutôt une similarité avec une tortue mais je ne suis pas malaisien. Les rochers sont dessinés par l’érosion et donnent de belles couleurs avec le contraste végétal.


La faune & la flore sont sans conteste les deux perles de ce parc. Niché à la cime d'un arbre, un martin-pêcheur profitait de la douceur du matin. Caché, immobile et de la même couleur ou presque que les feuilles qui l'entouraient, il resta quelques minutes le temps pour moi de le prendre en photo.


L'attraction principale de ce parc était la présence de singes nasiques (à la grande personnalité). Malheureusement, nous n'en avons pas vu beaucoup et à chaque fois ils étaient soit trop haut, soit sur leur mauvais profil.

Les attaques de la faune sauvage, elles peuvent venir d'eux. Des cochons sauvages, sortes de sangliers locaux plus fins rôdaient aux alentours du centre des visiteurs.


Mais elles peuvent également venir de ces crabe à la pince disproportionnée ! Rendez-vous compte, leur pince principale est plus grosse que leur corps. Notez également qu'ils peuvent être droitiers ou gauchers.


Les petites embarcations faisaient office de taxi au gré des marées. Nous avons dû arriver très tôt le matin pour pouvoir profiter du parc car le retour se faisait aux alentours de 14h. Il y avait aussi la possibilité de dormir sur place, les treks proposés pouvant prendre jusqu'à 4 heures pour faire la boucle.


Un couple de crustacé se trouvaient dans la forêt, à des kilomètres (à leur échelle) de la mer avoisinante.


Les chemins ressemblaient à cela quand ils étaient pavés. Sinon, c'était de la vraie rando dans la forêt avec des bornes kilométriques tous les cent mètres. Vous me direz c'est plutôt rapproché comme pointage, mais parfois il faut bien 1 à 2 minutes pour parcourir cette distance entre deux bornes et le trop de repère ne sera jamais un reproche.


Nous avons vu des plantes carnivores comme celles-ci. Je pense qu'il faut se rendre en Palombie pour voir celles mangeuses d'homme décrites dans les aventures de Spirou et Fantasio.


Une famille de primates se tenait sur mon chemin lors d'une petite excursion solitaire au pas de course. Il y avait du monde au balcon, au moins 4 à 5 singes sur ce tronc dont ce petit curieux qui n'hésitait pas à montrer les crocs en poussant des petits cris. Je lui prédis une belle carrière, un futur mal dominant peut être.


Il fallait être extrêmement attentif pour pouvoir observer la faune locale. Niché dans un arbre, un calugo (ou flying lemur) était là, imperturbable, presque imperceptible. Ce petit mammifère est un noctambule, c'était donc une chance inouïe de pouvoir l'apercevoir.


Le bord de plage était bizarrement dessiné avec de nombreuses petites boules éparpillées autour d'un petit trou dans le sable. Avec un petit peu de curiosité et beaucoup de patience, vous pouvez observez le responsable de cette structure particulière, le petit architecte sur pattes quasiment invisible. Posez votre regard sur la photographie et vous aurez la réponse.


Cette vidéo de très bonne facture vous donne un aperçu du Bako National Park.


Arrivés au Kubah National Park et première difficulté rencontrée : un mur vertical se dressait devant nous. Une route en côte à au moins 15% sur une belle distance, les guides avaient prévu une bonne durée de marche depuis le début. Sur la route, nous avons croisé "la trace" de ces innombrables fourmis.


Pas beaucoup de choses à voir dans ce parc, malgré un bruit assourdissant produit par les insectes. Nous avions fait une halte dans un point d'eau, haut lieu de rencontre pour les grenouilles mais nous sommes presque rentrés bredouilles. A part une nuée de moustiques, nous avons croisé ce joli phasme.


Pas de gros gibier non plus, mais plusieurs petites surprises bondissantes avec ce micro-écureuil et plusieurs de ces congénères. Il fallait avoir l’œil car celui-ci devait mesurer moins de 10 centimètres et tenir sur ma paume sans aucun souci.


La nature avait dessiné de magnifiques rampes végétales. La lumière était filtrée par une dense végétation, de très grands arbres, des lianes, et une humidité ambiante pesante. Ce deuxième parc était très différent du premier, avec une grande immersion dans la forêt tropicale humide (rainforest). Avec cette lumière, la prise de photo était plus difficile, le temps d'attente devant être plus long.


Une œuvre d'art gravée sur un tronc d'arbre, sur le passage des visiteurs


Au bout d'un des sentiers se tenait une belle cascade. La fin du trajet devait s'effectuer pieds nus pour être sûr de ne pas glisser sur les roches. L'eau était vraiment froide mais semblait pure et limpide.


Difficile de percevoir une trace de vie animale dans ce gros bouillon d'eau. Pas de poissons visibles, quelques oiseaux cachés dans les arbres, pas de singes dans les parages non plus. Il fallait regarder de plus près sur les bords de la cascade pour trouver quelque chose.


Et enfin, une grenouille ! Avec tout le battage que nous avions eu sur les grenouilles endémiques du Sarawak, cela aurait été dommage de ne pas en voir une seule. Ce petit batracien était dissimulé sur les roches humides et glissantes de la cascade, sur la droite. En voulant prendre une photo depuis un point de vue en hauteur, je suis monté sur ces rochers au péril de mon appareil photo. La petite grenouille a dû sortir de sa torpeur à ce moment précis et j'en ai profité pour immortaliser cet instant.


J'ai trouvé d'où viennent les grandes lianes de super Mario World (sur Super Nintentdo) !


Les hauteurs du Kubah National Park et la dernière colline avant l'arrivée. Au loin, vous voyez le Bako park et la mer de Chine Méridionale, la photo étant prise en faisant face au Nord. Un orage couvait au loin, faisant chuter la lumière en un rien de temps.


Dernier cliché sur un panneau rigolo situé juste au dessous de la photo prise ci-dessus. Quand je vous disais que les grenouilles étaient populaires par ici, on les retrouve même sur les panneaux de signalisation. Suite au prochain article, ne manquez pas : Trip #16 Malaisie, Orang-outan en emporte le vent (3/5)

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2 commentaires:

  1. Bonjour
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  2. Bonjour
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    Au vu de la lecture de votre Blog, vous me semblez taillé pour travailler comme planeur.
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