jeudi 28 avril 2016

TDM 05 Australia - The bonuses (5/5)



Clap de fin sur notre passage en Australie avec le traditionnel article sur the bonuses, les choses qui nous ont marqués, faits sourire et parfois pleurer lors de notre séjour chez les wallabies. Comme après chaque visite de cet incroyable pays, nous sommes éblouis par notre voyage et nous prenons conscience de la chance que nous avons de pouvoir le visiter et d'y revenir encore. So, whatcha doin? Just reading the post I guess!


Telle une affiche de cinéma, cette photo résume bien l’appréhension générale qui revient lorsque nous évoquons nos plongées en Australie : la peur du requin. Cet adorable requin gris de récif (grey reef shark, or grey whaler shark) rodait autour des plongeurs lors de notre mise à l'eau. Pas de danger pour autant, ce dernier était plutôt curieux que menaçant, mais c'est toujours surprenant de voir une bête de plus de 2 mètres ayant une mâchoire acérée, tourner autour de soi.


En sortant de notre bateau, tout l’équipage était là pour faire une haie d'honneur aux passagers-clients ayant passé la journée en mer avec eux. Rien d'incroyable au fond, mais ce dernier message d'attention adressé à des visiteurs heureux montre à quel point la notion de service est importante chez les Australiens.


La sécurité est aussi un de leurs points forts, avec toute une série de panneaux d'information indiquant les risques éventuels lors de la visite de ces gorges de Babinda Creek, à quelques kilomètres de Cairns dans le Nord de Queensland.


En plus d'avoir des panneaux d'information sur Babinda Creek, on peut voir des gravures des primates Cody et Daniel, datant de l’âge de la bêtise de 2015. Le souci quand on est un touriste débile (comme ces deux rigolos qui se sont amusés à écrire leurs noms sur une rambarde en bois), c'est qu'il faut un minimum de savoir et de respect de l'orthographe, à défaut d'avoir un respect pour les infrastructures. Je ne comprends pas la nécessité de graver son nom sur les lieux visités, non vraiment pas. Was hear, really?


Quelle rencontre durant notre pique-nique ! Ce grand nigaud de casoar à casque en voulait à notre pitance, et nous avons dû la défendre bec et ongle devant cet assaillant. Le dilemme était de taille : le laisser dévorer notre nourriture et potentiellement prendre une amende (encore !) ou bien ne pas nous laisser faire et être sous le coup d'un violent coup de patte de l'animal. Après avoir subtilement ôté toute la nourriture de la table, un jeu de loup-glacé prit place entre lui et moi, pour que finalement nous ne soyons pas les plumés dans l'histoire. Le grand casoar finit... le bec dans l'eau :)


Sur cette même plage, un petit crustacé réalisait de petites boules de sable. Ce « crabe faiseur de bulles de sable » (sand bubbler crab) a la particularité de filtrer le sable autour de son refuge, de le regrouper à l'aide de ses pinces, de l'avaler et de le recracher sous forme de bulles, filtrant ainsi la méiofaune. Vous pouvez regardez la vidéo de la BBC ci-dessous pour plus de détails.

 


En Australie, il ne faut pas être très net pour se baigner. Enfin, si il vaut mieux être net si on souhaite se jeter à l'eau. De près, voilà à quoi ressemble un filet anti-méduse. Et sur la droite, vous pouvez voir les différents types de cnidaires qui sévissent sur les côtés australiennes. Sévir, c'est le bon verbe tant la rencontre avec ces méduses peut être inoubliable : sur les 5 spécimens les plus dangereux au monde, les 4 premières sont présentes dans les eaux australiennes. Par ordre décroissant de dangerosité :
4) La cyanea : plus grosse espèce de méduse, elle peut mesurer plus de 2.5m d'envergure, avoir des tentacules de plus de 30 mètres, et peser le modique poids de 250kg. Son venin est potentiellement mortel, et il demeure dangereux très longtemps après la mort de l'animal.
3) La physalia physalis : connue sous le nom de « Galère portugaise », « Physalie » ou « Vessie de mer » en français, elle est parfois présente sur les plages du Queensland, échouée sur le sable. Pour être scientifiquement correct, ce n'est pas vraiment une méduse, mais un siphonophore marin, une colonie comportant 4 types de polypes, soutenue par un flotteur. On recense plus de 10 000 piqûres par an, rien qu'en Australie. Elles laissent sur le corps des marques pouvant s'apparenter à des coups de fouet, et la douleur peut durer de plusieurs heures à plusieurs jours.
2) La Carukia barnesi, aka Irukandji : ce que l’Irukandji ne possède pas en taille, elle le compense largement avec la puissance de son poison. Son nom est un dérivé du peuple Irukandji du Nord de l’Australie, étant donné qu’elle a été observée là-bas pour la première fois. Mesurant seulement 5mm, et possédant des tentacules longs d'environ 1m, elle est la plus petite de la famille des cubozoaires, les méduses boites. Son venin d'une puissance folle fait de lui la toxine animale la plus puissante au monde, 100 fois plus puissant que celui du cobra. Si la piqûre est traitée à temps et avec le bon traitement, elle ne sera pas mortelle. La suite n'en est pas moins douloureuse pour autant, puisque les symptômes - communément identifiés comme le syndrome d'Irukandji - peuvent être d'atroces crampes musculaires, de sérieuses douleurs dans le dos et les reins, une sensation de brûlure de la peau et du visage, des vomissements, des maux de tête, et une augmentation du rythme cardiaque. Les victimes de piqûres décrivent ces symptômes comme une sensation de mort imminente, rien que cela.
1) Enfin, la Chironex fleckeri (Box jellyfish) mérite amplement le haut de l'affiche. Connue sous le nom de cuboméduse d'Australie,  « piqueur marin », « guêpe de mer » ou encore « main de la mort », elle est la variété la plus mortelle au monde. On lui attribue au moins une mort par an en Australie, une centaine par an en Asie du Sud-Est, et sa famille des cubozoaires serait responsable de plus de 5 600 décès dans le monde depuis 1954. Possédant de 15 à 60 tentacules pouvant atteindre 4 mètres de long, chacun étant recouvert de millions de microscopiques dards chargés de poison (appelés nématocystes), on estime qu'une seule chironex aurait assez de venin pour tuer 60 êtres humains adultes. Non content d’être hautement toxique, le venin agit à la vitesse de l’éclair et peut tuer un adulte en seulement 2 à 5 minutes, en provoquant des attaques cardiaques et en s'attaquant au système nerveux ainsi qu'aux cellules de la peau. Parfois, la douleur causée par la piqûre elle-même provoque un choc assez fort pour déclencher un arrêt cardiaque. Dans d'autres cas, c'est une paralysie totale qui entrainera le nageur dans une noyade certaine, avant même d'avoir atteint le rivage. Ironie de l'histoire, un anti-venin existe, mais il n'agit qu'au bout de 15 minutes. Toutes les piqûres ne sont pas mortelles, et les survivants décrivent la douleur comme un marquage au fer rouge, les douleurs pouvant perdurer pendant plusieurs semaines. Enfin, les traditionnelles marques de fouet sur la peau peuvent rester à vie, témoignant de la violence de la rencontre (cf les photos sur la droite). Pour un animal composé de 95% d'eau, démuni de cerveau, mangeant et déféquant par le même orifice, la méduse détient un complexe et surprenant venin à sa disposition.
Ces filets sont supposés repousser la plupart de ces méduses, ces bêtes-là faisant marche arrière au moindre contact avec un objet. Toutefois, les mailles du filet ne pourront jamais être assez fines pour assurer un taux de filtrage de 100%, et la baignade se fera aux risques et périls du baigneur. Malgré la présence de ces filets, certaines personnes préfèrent encore braver les dieux en se baignant en dehors de ses zones conseillées. J'appelle cela la sélection naturelle, selon les théories de ce bon Darwin.


Et le meilleur prédateur de ces méduses, le voici : la tortue de mer. Au hasard de nos promenades en bord de plage, nous avons pu en voir plusieurs. Celle de gauche fut aperçue dans les eaux de Bowen, tandis que celle de droite venait des Whitsunday Islands, comme la couleur de l'eau l'indique.


Au Billabong Sanctuary, nous avons fait le plein d'images en animaux en tout genre, et la catégorie des bonus s'en trouve proportionnellement fournie. Première illustration avec ce koala qui semblait dépressif, comme s'ils avaient échangé ses feuilles d'eucalyptus pour des comprimés de Prozac.


Comment oublier cette adorable boule de poils, au nom si doux ? Le phallanger volant fera chavirer votre cœur avec son regard intense, digne du Chat Potté.Tellement kawaii !


Ce n'est pas tous les jours que l'on tient un féroce crocodile dans ses mains. Certes, un morceau de scotch entoure la gueule du jeune animal, mais tout de même. Steve Irwen était un spécialiste Australien, sauf que ce dernier faisait de même avec les crocs' adultes. Sur la photo de droite, on peut apercevoir une fine moustache sur la narine supérieure de ce gros spécimen. On peut être une terreur des rives, cela n'est pas incompatible avec une marque d'élégance.


Nouveau bassin, nouvelle ambiance avec cette fois-ci une mère sur ses gardes. Au fond de l'enclos, un tas de feuille abritait les œufs de ce belle femelle. En faisant le tour en longeant le grillage, j’aperçus qu'elle ne me quittait pas des yeux et qu'elle se rapprochait dangereusement de moi. A moins de quelques mètres de son nid, elle se mit à attaquer en chargeant dans ma direction au pas de course. Un sourire carnassier et une forte respiration complétaient cette intimidation. Heureusement qu'il y avait une clôture.


Voici Jacko, la femelle cacatoès à huppe jaune (sulphur-crested cockatoo), Freeze, l'œdicnème bridé et Gunther, l'effraie des clochers, trois adorables oiseaux que vous pourrez admirer durant le bird show.


Ce n'est pas tous les jours que l'on croise un dragon barbu. Même la Reine Daenerys Targaryen semblait sous le charme de ce pogona mannequin.


Il y a plusieurs façon de voir si un animal vous respecte, dans le cas du dingo c'est plutôt simple : quand on peut le caresser aisément et qu'il se tient bien droit, c'est qu'il sait que vous êtes le maître. Et quand il vous tire la langue... bref, je vous laisse deviner.


La pêche aux canards, c'est tellement 2015. Aujourd'hui, ce que veulent les enfants c'est faire une pêche aux crocodiles ! Attention toutefois à ne pas rapporter l'animal dans votre bain, comme avec le canard en plastique par le passé.


Quand ils ne sont pas dépressifs, ils sont agressifs ! Ces koalas étaient totalement hors de contrôle durant notre visite, mais on ne va pas se plaindre d'avoir de l'animation pour une fois. A noter que dans toutes les civilisations, y compris dans le règne animal, la plus haute branche est toujours convoitée.


Sur la plage d'Ellis Beach, quand la menace ne vient pas des redoutables méduses, elle peut venir des crocodiles. Non, vraiment, on vous recommande de trouver une bonne piscine si vous souhaiter nager en Australie.


Passons maintenant aux choses aperçues sur la route, comme ces double lignes sur la voie rapide en 2 fois 1 voie. L'Australie étant immense mais faiblement peuplée, les routes ne présentent pas toujours des doubles voies. Souvent, on trouve des bretelles ouvrant une 3e voie pour dépasser sur quelques kilomètres, alternant un coup à gauche, un coup à droite. Autre alternative moins couteuse : faire une route avec une double ligne blanche, permettant aux conducteurs de se décaler un petit peu pour doubler, sans pour autant se mettre en danger avec les voitures venant de face. Malin comme un Australien !


Ils ont beau descendre de personnes non-désirées en Angleterre (prisonniers, criminels, ou pire, politiques), les Australiens restent de sacrées grenouilles de bénitier. Et que je te construis une église par-ci, et que je te colle une vignette « respecte le nom de JESUS » par-là. Lors d'un déjeuner sur la côte, nous avons eu une discussion avec un petit couple de retraités du coin, dont le mari m'affirmait que le maire de sa bourgade avait été envoyé sur terre par Dieu lui-même. Mais bien sûr... Et sinon on va remettre son chapeau parce que le soleil cogne fort dans ce pays, et puis on va finir de manger sa tartine de Vegemite pour faire plaisir à la dame ?


Déjà abordé dans le second post, mais tellement utile, voici la meilleure façon de lutter contre les accidents de la route dus à la fatigue, le driver reviver. Et voici une photo des bonnes samaritaines que nous avons rencontrées ce jour là.


Sur les routes, on peut croiser de drôles de voitures parfois, comme ce corbillard transformé en voiture de backpacker sur la gauche. On trouve également de nombreuses épaves hors d'usage, laissées à l'abandon sur le bord de la route, et dépecées en mille morceaux.


Non seulement on trouve des voitures abandonnées, mais aussi des voiliers dans la même situation, comme dans les buissons de cette plage de Bowen. Ohéé ohéééé des voilieers aaaabandonnéééés !


Imaginez une mangue de 10 mètres, pesant 7 tonnes, emblème d'une ville toute entière, disparaissant au beau milieu de la nuit. Un vrai-faux enlèvement orchestré par une chaine de restaurant, qui a plongé le pays dans une chasse à mangue, repris dans les médias comme le #mangogate. Tout est bien qui fini bien, la mangue a retrouvé son socle, et la mairie en a rajouté une autre de taille plus modeste près de la jetée, que vous pouvez voir sur la photo. Bowen a servi de décor pour une grande partie du film Australia tourné en 2007 avec Nicole Kidman et Hugh Jackman. La photo de droite a été prise dans le musée de la ville de Brisbane. Un vitrail représentant une personne se douchant, je trouvais cela pour le moins décalé.


Lors de notre virée dans les Whitsunday Islands, nous avons pu voir un boat inception, notre bateau transportant lui-même un autre bateau. En quelques minutes, le zodiac bleu était à l'eau et assurait les navettes entre le bateau-père et la plage.


Après le passage sur les méduses, vous vous demandez sûrement si nous avons osé nous baigner en Australie. La réponse est contenue dans le montage du dessus : oui. Oui, mais avec précaution ! Nous avions une combinaison en lycra recouvrant quasiment l’intégralité de notre corps, de la tête aux pieds. Protégeant des morsures du soleil et des piqûres des méduses, elle nous permit de profiter des eaux transparentes des lieux. Une partie du visage restait exposée malgré la tenue et le masque de plongée, mais on ne pouvait pas passer à côté de cet endroit.


Pendant que nous profitions des lieux dans notre burqa-like combinaison, d'autres touristes inconscients prenaient le cancer sur la plage. Non, en Australie on ne prend pas le soleil mais directement le vilain cancer de la peau. L'Australie est le pays ayant le taux de cancer de la peau le plus élevé au monde, se révélant fatal chaque année pour 1 200 personnes. Entre la plus grande proximité avec le soleil durant l’été et les conditions atmosphériques favorables, les Australiens sont exposés à 15% d'UV en plus par rapport aux Européens. Grâce à d'importantes campagnes de prévention, les mentalités ont changé depuis les années 80, si bien qu'aujourd'hui vous ne verrez plus de baigneurs Australiens sans lycra et crème solaire, hormis quelques hurluberlus dont beaucoup de touristes. A en juger par la rougeur du Brice de Nice en short jaune, je pense qu'il regretta son bain de soleil pendant quelques jours. Petite anecdote : il n'est pas rare de voir des bidons de crème solaire mis à disposition des clients à l’entrée d'hostels ou de guest houses.


Un aperçu des trésors des Whitsunday, avec quelques photos de vues aériennes. La plupart des iles sont inhabitées, et ne sont accessibles que quelques heures par jour. Les panneaux d'information vous expliquent tout cela.


Pendant notre pique-nique gargantuesque sur l'ile de Whitsunday (barbecue australien, évidemment), un invité surprise fit son apparition au milieu des feuillages. Un goanna, nom anglais pour le varan d'Australie, voulait participer à la fête et si possible avoir sa part du gâteau. Sur les 30 espèces de varans connues, 25 vivent uniquement en Australie. Celui-ci devait être un varanus varius, varan bigarré ou lace monitor en anglais, et il semblait particulièrement à son aise, le patte gauche négligemment posée sur un tronc d'arbre, comme s'il attendait une tournée de viande à un bar.


Le coup de la presque-panne ! Cela fait partie des petites galères de voyage, qui se transforment rapidement en anecdotes sympathiques. Alors que nous descendions vers Townsville, nous nous retrouvâmes soudainement sur la réserve de notre petite citadine nippone. Notre destination finale était à encore une centaine de kilomètres, et le réservoir avait chuté en quelques minutes. Nous étions désormais trop loin pour faire demi-tour, et pas assez près encore de la ville d'arrivée. Peu de temps avant, nous avions aperçu un panneau indiquant la prochaine station service, mais nous n’étions plus sûrs de la distance indiquée. 15km, 20km, 25km... la lumière baissait au fur et à mesure que les kilomètres passaient. Le voyant orange semblait devenir de plus en plus sombre quand soudain, la station service tant désirée se dessina devant nous. Nous étions sauvés ! Notre joie fut de courte durée : oui, nous étions bien devant une station service, mais une station service fermée. En Australie, une grande partie des commerces ferme sur les coups de 17h, voire 18h. Il était 18:21 et notre pompiste fermait ses portes pour 18h tapantes. Pas de problème, nous n'avions qu'à attendre l'ouverture de la station le lendemain matin, nous allions dormir dans le camping voisin. Seulement notre pompiste était à la fois aubergiste, et ses horaires d'ouverture étaient alignés sur ceux de la station. Le camping semblait désert, des bâtiments d'administration fermés, quelques bungalows sans lumière, et une grande caravane qui semblait occupée. Nous allâmes à la rencontre de nos nouveaux potentiels voisins pour demander qui gérait les lieux, et ils nous redirigèrent gentiment vers la deuxième caravane habitée du camping. Alors que nous nous apprêtions à descendre de la voiture, un petit grand-père en vélo s'approcha de nous avec sa lampe torche et nous entamèrent  la discussion. Par chance, il s'occupait des lieux, et nous donna un emplacement ainsi qu'un jeu de clés pour accéder à la cuisine et aux salles de bains. Après un frugal repas, nous retournâmes à la voiture sur les coups de 22h pour entamer notre nuit à la belle étoile dans notre voiture. Autant vous dire qu'une citadine en ville, c'est pratique. Mais en camping sauvage, cela ne vaut pas un clou. Enveloppés dans nos draps de soie, nous trouvâmes tant bien que mal le sommeil. Au petit matin, le chant des oiseaux, les rayons du soleil et les douleurs dans le cou nous réveillâmes progressivement. Après avoir pris cette photo et fais le plein, nous pûmes reprendre la route comme si de rien n’était, content malgré tout de ne pas avoir eu à pousser notre automobile. J’étais déjà tombé en panne de scooter 2 fois à Singapour en 2015, mais cette expérience australienne me permit de conserver une clean sheet dans la catégorie auto.


Quand ils ne sont pas à un barbecue, les Australiens sont souvent à la pêche. Et la classe internationale en Australie, c'est d'accrocher ses cannes à pêche sur le capot de son 4x4.


« Vol au dessus d'une ile de sable, à bord d'un coucou », ou un autre aperçu de notre virée en avion de poche au dessus de Fraser Island. Avec cette minuscule ombre, on réalise deux choses : la verdeur de l'ile, et la petitesse de notre avion.


Confirmation d'un mythe : oui, les Australiens aiment le surf. Sur chaque plage où la baignade était autorisée, on a pu constater que les planches étaient de sortie.


Love is in the air... ♫ ♪ ♬ Un joli couple de colombines longup s'embrassait à large bec les yeux fermés, roucoulant de bonheur.


Ce curieux laughing kookaburra vint se poser entre deux touristes, comme un enfant venant chercher ses parents après avoir fait une bêtise. Il les scrutait tour à tour, probablement plus à la recherche de nourriture que d'affection.


En Australie, nous avons eu de la chance parfois, comme lors de cette promenade où Aude avait trouvé un billet de 20 dollars australiens. Une bonne étoile je vous dis !


Mais la chance, cela va et cela vient. Car avant d'avoir trouvé ces 20 dollars sur le chemin, nous avions croisé la route d'un agent de police du Queensland. Nous étions tout juste remis de notre rencontre du troisième type avec le casoar à casque sur la plage, et nous avions repris la route depuis quelques kilomètres. Je conduisais à ce moment là, et malgré le soleil en plein dans le visage, je parvenais à garder ma vitesse de croisière en dessous des 80km/h de rigueur sur ces routes de campagne. Quand tout à coup, j’aperçus au loin une ombre au milieu de la route. Surpris et en même temps gêné par le soleil, je faillis passer à côté sans m’arrêter mais je parvins tout de même à réduire ma vitesse pour m’arrêter à sa hauteur. Enfer et damnation, il s'agissait d'un petit officier de police ! Quel pouvait être mon crime ? La ceinture de sécurité ? Elle était mise, comme d'habitude. Le téléphone au volant ? Jamais, ou alors parfois en scooter mais pas en voiture. L'alcool alors ? Pas même une goutte de root beer n'avait atteint mon gosier. L'officier 9922 me demanda de couper le moteur, et de présenter mon permis de conduire ainsi que les papiers du véhicule. Je sortis du véhicule et entama la conversation avec le policier qui m'informa que j'avais enfreint le code 2501, que j'allais avoir une amende, et me demanda si je comprenais bien la situation. Ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre, je compris qu'il était question de vitesse en voyant le panneau « zone de casoar - 60km/h ». Alors qu'il commençait à rédiger sa contravention, je lui expliqua que nous venions d'arriver en Australie, que nous avions déjà utilisé les belles routes de son pays, et que mon casier de conducteur était vierge, mais le mal était fait. Résolu, je m’apprêtais à accepter ma peine quand je vis le montant de la contravention : 392 dollars !!! Soit la modique maudite somme de 292€ pour un excès de vitesse, à croire que l’excès était dans la contravention et non l'inverse. La loi venait tout juste de changer et pour les fous du volant comme moi, roulant entre 20 et 30km/h au dessus de la limite autorisée, la contravention était désormais de $392 et 4 points en moins sur le permis. Pour bien vous faire comprendre ma frustration, la zone limitée à 60km/h devait s’étendre sur moins de 300 mètres dans ce maudit virage, pile à l'endroit de ce contrôle. Le lendemain, nous nous rendîmes au lieu indiqué pour payer l'amende en personne, et après plus de 45 minutes d'attente, la personne au guichet nous informa que l'infraction n’était pas visible dans son système informatique pour le moment. Cela valait bien le coup de me mettre une amende pour excès de vitesse, et de ne pas être capable de la transmettre en moins de 24h ! La suite serait risible si elle n’était pas ubuesque : ne pouvant pas la payer en personne, j'essayai de la payer en ligne mais après plusieurs jours, elle n’était toujours pas visible. Je devais régler cette sale affaire au plus vite, étant donné que l'administration me donnait 28 jours pour régler, sous peine de majoration. L'officier peu zélé n'avait pas renseigné mon numéro de permis, mais le gouvernement de Queensland quant à lui, s’était chargé de faire parvenir une missive en France, par voie postale, m'informant de la nécessite de m’acquitter de ma dette sous peine de majoration et de poursuite judiciaire. Ne voyant toujours pas ladite amende sur internet, nous quittâmes le territoire pour rejoindre la Nouvelle-Calédonie, et c'est depuis là-bas que je pus enfin payer ma dette. Étant donné que l'amende n’était pas visible, j’appelai le département du transport une première fois, pour m'entendre dire que le service à même de traiter mon cas venait de fermer (genre vers 15h). Le lendemain, je recontactai mes amis standardistes et finis par comprendre pourquoi l'amende n’était pas visible. N’étant ni Australien, ni en possession d'un permis Australien, mon amende ne pouvait pas être visible sur le site internet. Pourquoi n'étais-je pas aller le payer en personne me demanda l’opératrice ? No comment. Dernière mesquinerie, la surtaxe de quelques dollars de plus pour procession du paiement par VISA, et après plusieurs jours d'angoisse, le problème était résolu, à la vitesse de l’éclair... au chocolat !


Tout est plus grand en Australie, comme cette limousine aperçue dans les rues de Brisbane.


Tout est féerique en Australie, comme cet Australian dragon water, connu sous le nom d'Intellagama lesueurii ou de d'agame aquatique en français. Autre espèce endémique, c'est un très bon nageur qui peut rester jusqu’à 30 minutes sous l'eau. Nous l'avons vu dans un grand parc dans le centre-ville de Brisbane, il prenait un bain de soleil.


L'Australie, c'est fini. Et dire que c’était notre première destination d'amour... Ce troisième voyage ne fit que confirmer les bonnes impressions que nous avions de ce pays fascinant. Et comme à chaque voyage, nos attentes ont été surpassées par tout ce que nous avons vécu. Un jour, nous reviendrons en Australie. Peut-être pour de bon, en tout cas pour plus de 2 semaines pour sûr. La prochaine destination était pour nous une autre inconnue, direction la Nouvelle-Calédonie pour retrouver Manue et Nico !

Déjà publiés sur l'Australie : TDM 05 Australia - Who Cairns ? (1/5)

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